Alors c’est ça, être adulte ?

Il y a quelques jours, j’ai regardé le film « Jeux d’enfants » pour la vingtième fois sûrement depuis mon adolescence. Parfois, il y a des films comme ça, qu’on ressent le besoin de revisionner à intervalles réguliers. Ce long-métrage n’a pas forcément de rapport direct avec la rupture amoureuse, mais une phrase m’a marquée plus que les autres fois : ⁠
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« C’était donc ça être adulte ? Avoir un compteur qui affiche de 0 à 210… Et ne jamais faire que du 60 ? »⁠
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J’ai ressenti face à cette citation une sorte de mini-claque. Je me suis dit qu’il était tout de même triste que, face aux possibilités infinies que nous offre la vie, nous soyons si souvent ralentis par nos peurs, notre quotidien, nos obligations aussi… ⁠
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On ne peut pas tous se permettre d’aller à 210 en permanence. Il faut les moyens, l’énergie, le temps aussi. Nous avons tous besoin de nous nourrir, de nous reposer, de payer de quoi nous loger.

Et ça…

C’est un frein qu’on ne peut lever qu’en faisant un métier que l’on aime et qui, même s’il fait partie de nos obligations, ne nous donne pas l’impression chaque jour de nous saigner pour survivre. ⁠
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Mais le temps restant n’est pas à perdre. La vie, ce n’est pas une voiture sur l’autoroute : si tu décides de l’explorer à fond et d’appuyer sur le champignon, les flics ne vont pas t’arrêter ! Et ceux qui tenteront de t’arrêter ou de te faire croire que tu ne peux pas avancer au rythme que tu le souhaites, ni courir vers ton bonheur : ces gens-là sont bien trop raisonnables ! Prendre le temps de ralentir, ce n’est pas rester à 50km/h toute sa vie. Ce n’est que pour mieux rebondir et foncer à nouveau vers ce qui nous anime !⁠
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Que penses-tu de cette citation ? Toi aussi, tu as un film que tu ne peux pas t’empêcher de re-regarder régulièrement ? ⁠